Catégories : Cuckold candaulistes cocu
Ce récit est la suite de : Alyssia, ma femme (5)
il y a 2 ans
Elle a voulu qu’on s’arrête boire un coup. Au même café que d’habitude.
- Ça devient une tradition, dis donc!
- Je l’aime bien, moi, ce café. Je lui trouve beaucoup de charme.
- Au café ou au serveur ?
- Faut reconnaître qu’il est pas désagréable à regarder non plus.
- Et qu’il te plaît bien. Ce qui est réciproque d’ailleurs.
- Tu crois ?
- Je crois pas. Je suis sûr. Bon, mais on s’installe à l’intérieur, je suppose. Que tu puisses le regarder tout à loisir s’affairer derrière son bar.
On avait à peine pris place que son portable a sonné.
- Qu’est-ce que c’est que ça ? Zut ! Benjamin ! C’est bien le moment.
Elle n’a pas décroché.
- Il rappellera.
Je me suis levé.
- Tu vas où ?
- Chercher le journal. Et faire un loto. Passe la commande !
J’ai pris tout mon temps. Qu’elle ait le sien. Qu’ils aient le leur.
2
- Je crois bien que t’as raison.
On attendait qu’il soit l’heure de passer à table, sur la petite terrasse, derrière l’hôtel.
- À quel propos ?
- Je lui plais bien au barman. Il m’a fait un de ces rentre-dedans tout à l’heure quand t’étais pas là.
- Et alors ?
- Ben rien.
- Tu vas pas donner suite ?
- Oh, ben non. Non. Faut pas exagérer quand même.
- T’as bien des principes d’un seul coup.
- C’est pas ça, non. Mais il y a Benjamin.
- Que tu veux pas faire cocu, lui !
- C’est pas la question.
- Ah, non ? C’est quoi alors la question ?
À nouveau son portable.
- Allô… Benjie ? Ben oui, c’est moi, oui. Qui veux-tu que ce soit ?
Elle a mis le haut-parleur.
- Ça va ? Qu’est-ce tu fais ?
- Rien de spécial. On va aller manger. Et puis après piscine. Et un petit tour à Nice dans la soirée. Je te manque ?
- Comme si tu le savais pas !
- Tu vas venir alors ?
- Peut-être mardi. C’est pas sûr. Je te confirmerai.
- Oui. Et au dernier moment t’auras encore un empêchement.
- Mais non !
- Tu parles ! Tu m’as déjà fait dix mille fois le coup.
- Dis… Tu sais ? Je pensais à un truc. J’ai pas de photos de toi.
- Hein ? T’en as au moins une douzaine. La fois des bateaux-mouches. Celle de la forêt de Sénart. Ermenonville. Et sûrement que j’en oublie.
- Oui. Non. Mais je veux dire… Des photos plus… intimes.
- Oui, ben ça on verra…
- J’ai trop envie.
- Oui, ben t’attendras. Parce que je te vois venir… Tu vas te taper des petites branlettes sur ma chatte ou sur mon cul. Ça t’ira très bien comme ça et je serai encore de la revue. Tu te pointeras pas.
- Je te jure que…
- Ben, voyons ! Non, non, non. Tu viens d’abord. On avisera ensuite.
- T’es une garce, Alyssia.
- Mais c’est ce qui fait mon charme, mon chéri.
- Faut que je te laisse. Je t’embrasse. Faut que je te laisse.
Et il a raccroché.
- Ça, c’est sa bonne femme qui vient de rappliquer plus tôt que prévu.
Elle a soupiré.
- Qu’est-ce tu paries qu’il viendra pas ? C’est quand même fou, ça, avoue ! On aura passé un mois à dix kilomètres l’un de l’autre sans qu’il trouve le moyen de se libérer une seule fois. Tu sais ce que je crois ? C’est qu’il en a une autre. Une autre qu’il voit depuis des années en douce pendant les vacances. Du coup, il me met sur la touche. Ça ferait trop. Et il réapparaîtra, la bouche en cœur, dès qu’on sera remontés là-haut. À moins qu’il soit, tout simplement, en train de se lasser de moi. C’est possible, hein ! Et ce serait bien d’un mec, ça. Parce qu’ils sont tout feu tout flamme au début. Prêts à te promettre monts et merveilles. Mais le soufflé retombe vite. Dès qu’ils ont assouvi leur désir, tu les intéresses moins. De moins en moins de jour en jour. Plus du tout. Il leur faut de la nouveauté. Partir faire d’autres conquêtes. Alors que pour nous, les nanas, c’est exactement le contraire. Plus on le fréquente le type, plus on s’éclate dans ses bras et plus on s’attache. Ça me fait chier n’empêche ! Ça me ferait vraiment chier que ça se termine comme ça. Pas si vite. Pas déjà.
- T’en sais rien du tout. Tu te fais un film, là.
- Je crois pas, non. Je le sens qu’il est plus le même.
- Il te téléphone tous les jours.
- Oui, oh, tu parles ! Ça le force pas bien. Qu’est-ce que c’est que cinq minutes dans une journée ? Oui, bon. Mais t’as raison. Je vais pas me gâcher les vacances avec ça. On verra bien.
En début d’après-midi, elle m’a laissé descendre tout seul à la piscine.
- Vas-y ! Je te rejoins.
Ce qu’elle n’a fait que deux heures plus tard.
- Tu étais où si c’est pas indiscret ?
- Au café de ce matin. Et toi, pendant ce temps-là ? Tu t’es bien amusé ? Tu t’es fait une orgie de petites nanas, je suis sûre. Pas la bleue : elle est plus là. Attends ! Laisse-moi deviner. Dans les jeunes, évidemment. Celle-là, à droite, elle te plaît forcément. Seulement problème : elle est avec son mec. Alors à part des petits coups d’œil discrets de temps en temps. Non. C’est celle d’en face qui y attrape. Elle est bien dans l’axe en plus. Comme ça quand elle sur le ventre, tu peux profiter à plein de ses jolies petites fesses bien fermes. Et de l’autre côté quand elle se retourne… Ah, de l’autre côté ! Pourquoi t’es pas allé la draguer ? J’étais pas là. C’était l’occasion ou jamais.
- Ben, parce que…
- Parce que t’avais la trouille de te prendre un râteau. Et alors ? La belle affaire ! On s’en remet. Tu sais… Écoute ! Je vais te dire un truc. Il y a des moments, j’aimerais bien que toi aussi… Que tu essaies au moins. D’être un peu plus homme. Un peu plus conquérant. Que tu cesses d’être celui à qui je me suis raccroché parce que je n’étais pas obligé d’être vraiment femme avec lui. Ce n’est plus d’actualité tout ça. Et tu y trouverais ton compte, toi aussi.
- Peut-être. Je sais pas.
- Oh, mais c’est aussi de ma faute. J’ai ma part de responsabilité là-dedans. Parce que, quand bien même je n’y prends pas le moindre plaisir, je suis toujours disponible pour toi. Toujours ouverte. Qui c’est qu’est là pour te vider les couilles quand tu t’es bien excitée sur tout un tas de petites nanas ? Alyssia. C’est trop facile, ça. C’est trop commode. Alors désormais ce sera non. Systématiquement non. Si tu veux tirer ton coup, faudra que tu payes de ta personne, que tu le mérites. Et ça n’en sera que plus gratifiant, tu verras.
Elle m’a posé la main sur la cuisse.
- Lance-toi ! Fonce ! Sans te poser de questions. Et… Ah, oui, un petit conseil. Cible des femmes d’à peu près ton âge. Ça le fera pas sinon…
3
Pas question, pour elle, de zapper le bal du 14 juillet.
- Ah, non alors ! Tu te rends compte que depuis que j’ai 15 ans j’en ai pas loupé un ?
Et on a écumé, toute l’après-midi durant, les villages environnants. Jusqu’à ce qu’elle ait trouvé celui qui lui convenait. Qui lui en rappelait un autre. De quand elle passait ses vacances chez sa grand-mère.
- J’étais amoureuse cette année-là, mais amoureuse !
On y a un peu flâné. On y a dîné – simplement – dans un ancien moulin transformé en auberge. Et direction le théâtre des opérations. Où on est arrivés les premiers. On a regardé les musiciens s’installer, s’accorder. La salle se remplir.
- T’as vu ça ?
J’avais vu, oui. Je voyais. Il l’invitait le petit jeune. La réinvitait. Il la lâchait pas. Elle faisait tout un tas de va-et-vient entre lui et moi.
- Il m’amuse. Tu te rends compte qu’il a à peine vingt ans. Qu’il y a là tout un tas de filles de son âge mignonnes comme tout. Eh ben non ! Non. C’est après une vieille comme moi qu’il en a.
- Ce qui n’a pas l’air de te déplaire vraiment.
Elle a vidé son verre d’un trait.
- Bon, mais j’y retourne.
Dans ses bras. Où elle s’est abandonnée. De plus en plus. Il a posé ses mains au creux de ses reins. Sur ses fesses. Elle a laissé sa tête aller contre sa poitrine. Leurs lèvres se sont cherchées. Se sont jointes. Elle est venue récupérer son sac. Ses yeux brillaient.
- M’attends pas ! Rentre à l’hôtel. Je te rejoindrai là-bas.
Et ils se sont éclipsés dans la nuit, main dans la main.
Le lendemain matin, on a déjeuné dans la chambre.
- Alors ?
- Quoi « alors » ?
- C’était bien ?
Elle a souri.
- La curiosité est un vilain défaut.
Et consciencieusement fini de beurrer sa tartine.
- C’était plus que bien. Un garçon, c’est plein de sève à cet âge-là. Ça l’a dure de chez dure. Et ça rechigne pas à remettre le couvert. Non, et puis en plus…
- En plus ?
- Comment ça l’avait excité la situation. De me draguer, là, sous tes yeux. De m’emporter, comme un butin, à ton nez et à ta barbe.
- Je vois…
- Entre deux chevauchées, j’avais droit à un feu roulant de questions. T’étais de mèche ou bien alors c’était que t’avais pas ton mot à dire ? Que je faisais ce que je voulais ? Et c’était déjà arrivé avant ? Et t’allais faire quoi, quand on allait se retrouver ? Il y allait avoir explication ?
- Tu t’en es sortie comment ?
- Je lui ai raconté que c’était la réponse du berger à la bergère. Que tu m’avais trompée. Que je m’étais fait tirer l’oreille pour passer l’éponge. Pour ne pas demander le divorce. Et que je ne m’y étais finalement résolue qu’à la condition de te rendre la pareille, le jour où quelqu’un me taperait vraiment dans l’œil. Histoire que tu voies ce que ça faisait. Que ça te serve de leçon.
- Tu as décidément une imagination débordante. Et alors ?
- L’explication l’a convaincu. Il était enchanté d’être l’instrument de ma vengeance. Une vengeance que, pour sa part, il trouvait que je ne poussais pas assez loin. J’aurais dû t’imposer le spectacle de mes ébats avec lui.
- Ben, voyons !
- J’ai trouvé l’idée excellente. Et suggéré que ça pouvait n’être que partie remise. De toute façon, j’étais en position de force. Si on divorçait, t’allais y laisser sacrément des plumes. Tu étais obligé d’en passer par où je voulais. Il s’est fait pressant. « Oh, oui, va ! J’aimerais trop ça devant lui ! On le fera, Tu veux bien ? »
- Et tu as accepté.
- J’ai pas dit oui. Mais j’ai pas non plus dit non. Je voulais d’abord t’en parler.
- La vraie question, c’est : « Est-ce que ça te tente, toi ? »
- Je suis partagée. Bien sûr que j’ai envie de t’avoir là, à côté, pendant. De te regarder me regarder dans les bras d’un autre. De plus en plus. Je vais pas te mentir. Mais je m’étais faite à l’idée que ce serait avec Benjamin. Et Benjamin, comme c’est parti, ben, c’est pas demain la veille.
- T’as eu des nouvelles ?
- Non, justement. Et c’est bien ce qui m’inquiète. Il prend ses distances. Je sens de plus en plus qu’il prend ses distances. Il y en a une autre. Plus j’y réfléchis et plus je suis sûre qu’il y en a une autre.
Et elle s’est enfuie dans la salle de bains. Pour que je la voie pas pleurer.
Elle en est ressortie toute pimpante, ravissante dans sa petite robe rose.
- S’il s’imagine, Benjamin, que tout va tourner, pour moi, autour de sa petite personne, eh bien il a tout faux.
- Tu vas faire quoi ?
- Pour commencer, un petit tour au café, là-bas. Vérifier si le barman est toujours dans d’aussi bonnes dispositions à mon égard. Après, j’aviserai. En fonction de… Bon, eh bien j’y vais. Elle s’est retournée sur le pas de la porte.
- Je te propose pas de m’accompagner. Tu comprends bien que j’ai besoin d’avoir les coudées franches.
Et elle m’a envoyé un baiser, du bout des doigts.
Les bords de la piscine étaient déserts. À l’exception d’une jeune femme en maillot noir, couchée sur le ventre, qui paraissait dormir. Je me suis installé de l’autre côté, juste en face et je l’ai regardée. Scrutée. Elle était comment là-dessous ? J’aurais tant aimé savoir. Voir. Est-ce qu’elle avait des lèvres exubérantes qui s’affichaient orgueilleusement à l’extérieur ou bien est-ce qu’elles restaient bien sagement confinées à l’abri de leurs grandes sœurs ? Et la toison ? Elle était là ou elle l’avait éliminée ? Complètement ou seulement le pourtour du fendu ? Et la couleur ? C’était quoi sa couleur ? Parce que celle des cheveux, avec les femmes, on pouvait jamais savoir. Elle s’est redressée. Assise. S’est mise à feuilleter une revue. Je lui ai voluptueusement palpé les seins. Du bout des yeux. Les ai amoureusement remodelés. Elle se serait bien fichue de moi, Alyssia. « Ah, ça, pour te repaître des nanas de loin, t’es très fort, mais pour passer à l’acte ! » Oui, ben alors là, ce coup-ci, elle allait voir ce qu’elle allait voir… Je me suis levé. Approché.
- Bonjour… Excusez-moi, mais, de là-bas, j’ai vu que vous aviez tout un tas de revues. Ça vous ennuierait de m’en prêter une ?
- Pas du tout, non ! Allez-y ! Servez-vous ! Et elle a poussé le paquet vers moi. Cinq ou six magazines féminins au milieu desquels j’ai déniché un petit livret consacré à l’arrière-pays niçois.
- Vous l’avez lu ?
- Parcouru.
- Et alors ?
- Franchement, ça n’apporte pas grand-chose. C’est du basique. Vu, revu et rerevu.
- La région recèle pourtant une foule de trésors subtilement discrets.
- Ah, ça, c’est sûr !
Il y a eu un petit trottinement derrière moi, sur le dallage.
- Maman ! Maman ! Ça y est ! On a déjeuné.
Deux gamins. Un garçon et une fille. Et, un peu plus loin derrière, le père. Je me suis discrètement éclipsé.
J'adore ces lecture, j'espère qu'il y aura d'autres suites...! | |
En confidence, il y a 16 chapitres pour ce récit. Et après, il y aura d'autres histoires. |
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